Georgia René-Worms est diplômée en 2014 de la Villa Arson École Nationale Supérieure d’art, elle a aussi pris part aux programmes de l’école du Magasin (2015) et au post-diplôme de Lyon (2017-2018).
Autrice-curatrice, son travail s’articule autour de deux axes : un axe documentaire dans la lignée d’une épistémologie féministe et un axe narratif. Une pratique allant du commissariat d’expositions à l’écriture en passant par la production d’installations. Depuis 2020 et à partir de son expérience personnelle, elle réfléchit à la possibilité de mettre en place un corpus, autre que celui de la littérature scientifique, pour aborder dans un geste émancipateur l’histoire des corps malades et de leur écologie de vie.
Ses expositions et textes se construisent depuis des arrières-mondes documentaires, à la fois historiques et anthropologiques, et s’associent à un axe narratif expérimental non-fictionnelle. Se pose pour elle constamment la question de l’exposition du texte et de la dissémination du savoir qu’elle produit.
Elle a été résidente du CIAP Vassivière, de la Via Farini à Milan, du Centre d’Art du Parc Saint-Léger, de la Villa Champollion au Caire, elle a participé en tant que curatrice au programme Generator initié par 40mcube. Elle a également bénéficié pour ses recherches des soutiens de la DRAC PACA, de la Fondation Nuovi Mecenati et de l’Institut Français d’Egypte en 2019 pour l’écriture d’une nouvelle à partir de l’histoire de la peintresse féministe marxiste Inji Efflatoun (1924-1989). En 2021, elle à été lauréate de l’aide à l’écriture et à la publication d’un essai critique INHA & Institut Français pour un travail sur l’artiste Brésilien José Léonilson (texte publié dans la revue critique d’art 57). Ses recherches entre maladie et art se sont développées grâce à la bourse AIC île-de-France 2022 et celle de commissariat d’exposition Mécènes du sud en 2023, puis de l’aide à l’édition du CNAP 2024 pour ce même projet. Elle mène une recherche sur l’artiste Britannique Jo Spence et à bénéficié pour cela de la bourse curatoriale Fluxus, institut Français du Royaume-Uni.
En 2021, elle à co-fondé le run-space Terzo Fronte, aujourd’hui partiellement actif, qui à déployé sa programmation en Rome et Athènes