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C’est l’azur qui est du noir, 2017

édité par David Evrard
publié par le Confort Moderne (Poitiers, FR)
Distribution Presses du réel

Misssouri est un roman choral, une superposition de récits de différentes vitesses, de différentes natures, écritures, impressions, documents, interviews, objets, scénarios tout compris comme un exercice au bord de la fiction où se joue l’obsolescence des conflits œuvres/documents, tout, les ensembles, les fantasmes, les genres. Les intrigues. L’éducation, la géographie, les zombies, la jungle, les westerns, les college-movie, les souterrains, le vin et la grasse et les ampoules fluorescentes, le motocross, tout et surtout, tout, tout sans aucun avis d’exhaustivité, ni d’objectivité, est possible. On raconte cette compilation de choses vécues et pensées, on l’amplifie. On la déplace. On la rejoue. Un feu. Un hôtel. Une scène… réalisée comme on réalise l’intrigue d’un film. Toute la préparation étant déjà, bien sûr, le projet. Une sorte de « socialisme » expérimental qui raconte qu’il est en train de se faire. Une forme d’histoire en roue libre.

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C’est l’azur qui est du noir, 2017

Édité par David Evrard
Publié par le Confort Moderne (Poitiers, FR)
Distribution Presses du réel 

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Misssouri est un roman choral, une superposition de récits de différentes vitesses, de différentes natures, écritures, impressions, documents, interviews, objets, scénarios tout compris comme un exercice au bord de la fiction où se joue l’obsolescence des conflits œuvres/documents, tout, les ensembles, les fantasmes, les genres. Les intrigues. L’éducation, la géographie, les zombies, la jungle, les westerns, les college-movie, les souterrains, le vin et la grasse et les ampoules fluorescentes, le motocross, tout et surtout, tout, tout sans aucun avis d’exhaustivité, ni d’objectivité, est possible. On raconte cette compilation de choses vécues et pensées, on l’amplifie. On la déplace. On la rejoue. Un feu. Un hôtel. Une scène… réalisée comme on réalise l’intrigue d’un film. Toute la préparation étant déjà, bien sûr, le projet. Une sorte de « socialisme » expérimental qui raconte qu’il est en train de se faire. Une forme d’histoire en roue libre.
L’école est au cœur de ce premier roman Misssouri, pédagogie, éducation, économie des rapports en font l’intrigue. Chaque entrée de chapitres porte le nom d’un collège movie, un de ces huis clos de série dont l’intrigue est située sur un campus et qui travaille l’étudiant voire l’enseignant comme « formes », comme nœud, comme fantaisie. Les schizophrènes ne sont pas plongés en eux-mêmes. Ce sont des hyperactifs de l’association. Le monde devient moite comme une bibliothèque.